Château Latour-Martillac 2000
Blanc sec, Pessac - Leognan, 2000
Commenté par Sabine Borie-Coiffe
« La France et le Japon : Terres de tradition et d’échanges culturels »
Tout d’abord, je suis très honorée de présenter le Château Latour-Martillac, cher à mon cœur puisque nous avons des liens étroits avec les Kressmann, à la fois amicaux et quasi familiaux : la plus jeune fille de Tristan est notre filleule.
Quelques éléments d’histoire.
Reprenant les mots de Jean Kressmann qui écrivaint « qu’il y a plus d’histoire que de géographie dans une bouteille », c’est en 1929 qu’Alfred Kressmann, alors négociant influent de Bordeaux, achète cette propriété à environ 15 km de Bordeaux pour l’excellence de ces terroirs à produire de grands vins blancs.
A la dénomination Château Latour (duc à la tour érigée dans la cour d’honneur) il ajoute Martillac du nom de la commune à laquelle il était très attaché ; ce sera désormais Château Latour-Martillac, en Appellation Pessac-Léognan depuis sa création en 1987.
Puis sous l’impulsion de Jean Kressmann, le vignoble est porté à 40ha, 10ha de vigne blanche le reste en rouge.
Depuis les années 1980, ses deux fils partagent la responsabilité de cette propriété familiale avec la compétence et le sérieux qu’on leur connaît. Ils sont conseillés par le Professeur Denis Dubourdieu dont on sait les grands mérites et la révolution qu’il a apportée dans l’élaboration des vins.
Alors ce 2000 ! Une très grande année tant dans les vins blancs que dans les rouges.
Un ensoleillement parfait en août et septembre qui donnera une superbe maturité aux raisins.
Couleur jaune pale, très brillante.
Nez puissant légèrement grillé, arômes de pamplemousse, pèche de vigne, poire.
Bouche, à l’attaque d’une belle fraîcheur, moelleuse, structure séveuse, équilibrée et élégante.
On peut dire que le Château Latour-Martillac est entré dans le 21ème siècle avec distinction.
Yves Parlier, vainqueur de plusieurs courses à voile, à fêter son 40ème anniversaire au milieu des océans avec un 1960. Quelle longévité !
Je sais aussi que Latour-Martillac est apprécié au Japon où il est de tradition de dire : « Kampaï »