Qu’est ce que le Prix Montaigne

Créé en 2003 par la mairie de Bordeaux et l'Académie du Vin de Bordeaux, ce Prix récompense un ouvrage littéraire portant des valeurs d'humanisme, de tolérance et de liberté, chères au célèbre écrivain bordelais, maire de Bordeaux de 1581 à 1585.

Cette distinction salue la qualité littéraire d’un essai exprimant pour notre temps, l’ouverture et la liberté d’esprit, ainsi que l’humanisme sans frontières qui furent ceux de Michel de Montaigne.

Le Prix est attribué par un jury désigné conjointement par la Ville de Bordeaux et l’Académie du Vin de Bordeaux : Xavier Darcos (président), Pierre Mazet (Secrétaire perpétuel et membre du jury), Nicolas de Bailliencourt dit Courcol, Jean-Pierre de Beaumarchais, Catherine Dupraz, Marguerite Figeac-Monthus, Patrice Gueniffey, Yves Harté, Robert Kopp, Aurélie Labruyère, Alexandre de Lur Saluces, Jean-Marie Planes, Jean-Pierre Poussou, Mathilde Royer de la Bastie - Chevallier.

Le Prix Montaigne, doté par l’Académie du Vin de Bordeaux, est constitué de 120 flacons généreusement offerts par ses membres.

Déjà lauréats du Prix Montaigne :

2021 : François Azouvi « Français, on ne vous a rien caché« 

2020 : Michel Pastoureau « JAUNE-HISTOIRE D’UNE COULEUR« 

2019 : Jean Birnbaum « LA RELIGION DES FAIBLES Ce que le djihadisme dit de nous. »

2018 : Philippe Sands pour « Retour à Lemberg ».

2017 : Patrice Gueniffey pour « Napoléon et De Gaulle. Deux héros français ».

2016 : Éric Roussel pour « François Mitterrand. De l’intime au politique ».

2015 : Régis Debray de l’Académie Goncourt, pour « Un candide à sa fenêtre. Dégagements II ».

2014 : Philippe Raynaud pour son ouvrage « La politesse des lumières – Les lois, les mœurs, les manières ».

2013 : Jean-Pierre Le Goff pour « La fin du village : Une histoire française ».

2012 : Pierre Nora de l’Académie Française, pour « Historien public ».

2011 : Laurent Fabius pour « Le cabinet des douze ».

2010 : Mona Ozouf pour « Composition française, retour sur une enfance bretonne ».
Un prix spécial du jury avait été attribué la même année à Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut de France, pour la revue Commentaire qu’il dirige.

2009 : Elie Barnavi pour son ouvrage « L’Europe frigide, réflexions sur un projet inachevé ».

2008 : Philippe Beaussant de l’Académie Française, pour « Passages, de la Renaissance au baroque ».

2007 : Pascal Bruckner pour « La tyrannie de la pénitence, Essai sur le masochisme en Occident ».

2006 : Thérèse Delpech pour « l’Ensauvagement, Le retour de la barbarie au XXIe siècle ».

2005 : Michel Winock, pour « La France et les juifs, de 1789 à nos jours ».
Un prix spécial du jury avait été attribué la même année à François Cheng de l’Académie Française, pour « Le livre du vide médian ».

2004 : Jacques Julliard, pour son ouvrage « Le choix de Pascal ».

2003 : Philippe Sollers, à l’occasion de la première édition de l’Escale du livre, pour « Illuminations ».