Les millésimes de la décennie 2000
Blanc liquoreux, Sauternes-Barsac, 2000
Commenté par Eloïse Heeter-Tari, Château Nairac
Pour découvrir ou redécouvrir l’association de la grande cuisine chinoise et de nos Crus classés de Sauternes et Barsac
La cuisine chinoise populaire s’exprime essentiellement en « mets de la rue ».
L’autre, la grande cuisine, fait référence aux innombrables démons, divinités et légendes de la culture, d’où les liens déjà avec les grands vins de Sauternes & Barsac, leurs châteaux, leurs familles… et la vocation culturelle de l’Académie dont les idéogrammes chinois sont : vin, culture, connaissance, santé, suprématie.
Les saveurs complexes de l’excellente cuisine des frères Shan se marient à merveille avec les vins blancs… peut-on lire sur le site Au Bonheur du Palais.
Pour le 1er acte : dans la décennie 2000, décennie de « grâces » à l’exception de quelques caprices de la nature, nous aurons ce soir
2008, après le gel du 7 avril, de merveilleux blancs soutenus par une belle acidité
2006 un autre grand millésime de blancs, de la Côte d’Or à Sauternes
2005, très réputé, vous séduira par sa plénitude
2004 tout en rondeur
2001 superbe de classicisme
Dans presque chaque millésime vous aurez la possibilité de percer les subtiles différences nées des terroirs avec généralement plus de minéralité sur Barsac, plus d’opulence sur Sauternes…
Comme Peng-Keng, père fondateur de la grande cuisine chinoise qui le premier comprit l’alchimie des matières utilisées en pharmacopée et en cuisine et trouva l’équilibre harmonieux entre les saveurs, nos vins sont des trésors d’équilibre et doivent tout au Botrytis Cinerea ou « Pourriture Noble »
Selon la légende, il vécut 800 ans.
Longue vie à tous et belle soirée !