2004

31/03/2004

Dîner en l’honneur des Partenaires du Vin de Bordeaux accueillis en Gironde à l’occasion de la présentation du millésime 2003

Dîner en l'honneur des Partenaires du Vin de Bordeaux accueillis en Gironde à l'occasion de la présentation du millésime 2003

L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite.

L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite. "L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite. Nous représentons cent et quelques crus les plus notables de Bordeaux, toutes appellations confondues, ainsi que les négociants les plus en vue de la place et les meilleurs courtiers, et avec eux nous devons défendre et illustrer l’âme du vin de Bordeaux. Je remercie Laurent Courbu, Président de la Chambre de Commerce, qui a bien voulu nous prêter ce palais historique pour recevoir les meilleurs des acheteurs de nos récoltes. Ce lieu n’est pas neutre pour tous ceux qui aiment le vin de Bordeaux ; c’est ici, en effet, que les membres de cette institution ont, il y a presque cent cinquante ans, proposé à l’Empereur Napoléon III d’entériner le premier classement officiel, qui est nommé par son millésime, celui de 1855. Il a institué une hiérarchie parmi quelques uns des crus les plus notables de la rive gauche, avant même que les appellations ne soient organisées et délimitées. Un tel outil met à la portée des amateurs un jugement sur le long terme, entériné par les professions du vin. Il cherche à dépasser les caprices de la nature, en particulier de la météo en portant une opinion dépouillée de ces incidents de parcours. Elle est plus nuancée qu’une note brutale et trop définitive sur 20 ou sur 100. On a toujours besoin d’une montre ou d’un thermomètre, même avec une précision relative. Vous venez vous-même, chers invités, établir votre propre évaluation qui confirmera, le plus souvent, ou infirmera, occasionnellement, les préjugés nés des différentes classifications du bordelais, en essayant d’apprécier le présent et l’avenir de nos bouteilles. Ensuite, vous défendrez vos choix devant le juge ultime que sont les consommateurs. Nous accueillons donc des amis et des partenaires. L’Académie veut le faire en mettant en avant la culture spécifique des grands vins de Bordeaux, qui le distingue des productions simples dont la préoccupation est simplement quantitative. Nous voulons souligner par notre existence, que le Vin de Bordeaux est une élaboration humaine, pétrie de géographie et surtout d’histoire et de temps. Il a fallu des générations qui ont tâtonné pour en arriver à ces choix, à ces récoltes que nous perfectionnons encore chaque année. Il faut songer aux choix successifs et empiriques qui ont été nécessaires pour obtenir les grands vins dont nous sommes responsables aujourd’hui : les terroirs, les cépages, les méthodes culturales, les assemblages. Le vin est un véritable symbole. Son usage est une cérémonie qui apaise, qui nourrit l’esprit, qui inspire les poètes, les musiciens, les écrivains. Ces bouteilles méritent une attention, un traitement de faveur pour être appréciées à leur juste mesure. C’est tout l’art de combiner le vin avec les plats d’un repas. En voulant accueillir avec faste ceux qui sont à l’autre extrémité de cette chaîne, nous voulons leur transmettre un message à l’intention des amateurs dont ils sont les représentants : Nos vins, par leur régularité, par leur longue existence, sont le fruit d’un investissement humain qui est réalisé à leur intention. Nous leur sommes reconnaissants d’être nos amis, même ou à cause de toutes leurs exigences. Nous sommes sensibles à la relation qui existe entre eux et nous à laquelle nous pensons tout au long de l’année. Bien entendu, vous nos invités d’aujourd’hui, vous êtes les premiers destinataires de ce message, qu’un e.mail ne saurait transporter sans l’appauvrir. Je termine en chargeant Denis Mollat, notre académicien du vin de Bordeaux, de transmettre à Laurent Courbu nos remerciements pour nous avoir prêté ces salons, et en excusant l’absence de notre maire, Monsieur Juppé, dont les occupations et préoccupations sont nombreuses en ce moment." Comte A. de Lur Saluces Grand Chancelier de l'Académie du Vin de Bordeaux

« L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite.

Nous représentons cent et quelques crus les plus notables de Bordeaux, toutes appellations confondues, ainsi que les négociants les plus en vue de la place et les meilleurs courtiers, et avec eux nous devons défendre et illustrer l’âme du vin de Bordeaux.

Je remercie Laurent Courbu, Président de la Chambre de Commerce, qui a bien voulu nous prêter ce palais historique pour recevoir les meilleurs des acheteurs de nos récoltes.

Ce lieu n’est pas neutre pour tous ceux qui aiment le vin de Bordeaux ; c’est ici, en effet, que les membres de cette institution ont, il y a presque cent cinquante ans, proposé à l’Empereur Napoléon III d’entériner le premier classement officiel, qui est nommé par son millésime, celui de 1855.
Il a institué une hiérarchie parmi quelques uns des crus les plus notables de la rive gauche, avant même que les appellations ne soient organisées et délimitées.

Un tel outil met à la portée des amateurs un jugement sur le long terme, entériné par les professions du vin. Il cherche à dépasser les caprices de la nature, en particulier de la météo en portant une opinion dépouillée de ces incidents de parcours. Elle est plus nuancée qu’une note brutale et trop définitive sur 20 ou sur 100.
On a toujours besoin d’une montre ou d’un thermomètre, même avec une précision relative.

Vous venez vous-même, chers invités, établir votre propre évaluation qui confirmera, le plus souvent, ou infirmera, occasionnellement, les préjugés nés des différentes classifications du bordelais, en essayant d’apprécier le présent et l’avenir de nos bouteilles.
Ensuite, vous défendrez vos choix devant le juge ultime que sont les consommateurs.
Nous accueillons donc des amis et des partenaires.

L’Académie veut le faire en mettant en avant la culture spécifique des grands vins de Bordeaux, qui le distingue des productions simples dont la préoccupation est simplement quantitative.
Nous voulons souligner par notre existence, que le Vin de Bordeaux est une élaboration humaine, pétrie de géographie et surtout d’histoire et de temps.
Il a fallu des générations qui ont tâtonné pour en arriver à ces choix, à ces récoltes que nous perfectionnons encore chaque année.
Il faut songer aux choix successifs et empiriques qui ont été nécessaires pour obtenir les grands vins dont nous sommes responsables aujourd’hui : les terroirs, les cépages, les méthodes culturales, les assemblages.

Le vin est un véritable symbole. Son usage est une cérémonie qui apaise, qui nourrit l’esprit, qui inspire les poètes, les musiciens, les écrivains.

Ces bouteilles méritent une attention, un traitement de faveur pour être appréciées à leur juste mesure. C’est tout l’art de combiner le vin avec les plats d’un repas.

En voulant accueillir avec faste ceux qui sont à l’autre extrémité de cette chaîne, nous voulons leur transmettre un message à l’intention des amateurs dont ils sont les représentants :

Nos vins,  par leur régularité, par leur longue existence, sont le fruit d’un investissement humain qui est réalisé à leur intention.
Nous leur sommes reconnaissants d’être nos amis, même ou à cause de toutes leurs exigences.
Nous sommes sensibles à la relation qui existe entre eux et nous à laquelle nous pensons tout au long de l’année.
Bien entendu, vous nos invités d’aujourd’hui, vous êtes les premiers destinataires de ce message, qu’un e.mail ne saurait transporter sans l’appauvrir.

Je termine en chargeant Denis Mollat, notre académicien du vin de Bordeaux, de transmettre à Laurent Courbu nos remerciements pour nous avoir prêté ces salons, et en excusant l’absence de notre maire, Monsieur Juppé, dont les occupations et préoccupations sont nombreuses en ce moment. »

Comte A. de Lur Saluces

Grand Chancelier de l’Académie du Vin de Bordeaux

L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite. "L’Académie du Vin de Bordeaux est heureuse de recevoir dans ce lieu prestigieux ceux qui viennent de tous les horizons pour évaluer la production viticole de l’année passée, pour la diffuser ensuite. Nous représentons cent et quelques crus les plus notables de Bordeaux, toutes appellations confondues, ainsi que les négociants les plus en vue de la place et les meilleurs courtiers, et avec eux nous devons défendre et illustrer l’âme du vin de Bordeaux. Je remercie Laurent Courbu, Président de la Chambre de Commerce, qui a bien voulu nous prêter ce palais historique pour recevoir les meilleurs des acheteurs de nos récoltes. Ce lieu n’est pas neutre pour tous ceux qui aiment le vin de Bordeaux ; c’est ici, en effet, que les membres de cette institution ont, il y a presque cent cinquante ans, proposé à l’Empereur Napoléon III d’entériner le premier classement officiel, qui est nommé par son millésime, celui de 1855. Il a institué une hiérarchie parmi quelques uns des crus les plus notables de la rive gauche, avant même que les appellations ne soient organisées et délimitées. Un tel outil met à la portée des amateurs un jugement sur le long terme, entériné par les professions du vin. Il cherche à dépasser les caprices de la nature, en particulier de la météo en portant une opinion dépouillée de ces incidents de parcours. Elle est plus nuancée qu’une note brutale et trop définitive sur 20 ou sur 100. On a toujours besoin d’une montre ou d’un thermomètre, même avec une précision relative. Vous venez vous-même, chers invités, établir votre propre évaluation qui confirmera, le plus souvent, ou infirmera, occasionnellement, les préjugés nés des différentes classifications du bordelais, en essayant d’apprécier le présent et l’avenir de nos bouteilles. Ensuite, vous défendrez vos choix devant le juge ultime que sont les consommateurs. Nous accueillons donc des amis et des partenaires. L’Académie veut le faire en mettant en avant la culture spécifique des grands vins de Bordeaux, qui le distingue des productions simples dont la préoccupation est simplement quantitative. Nous voulons souligner par notre existence, que le Vin de Bordeaux est une élaboration humaine, pétrie de géographie et surtout d’histoire et de temps. Il a fallu des générations qui ont tâtonné pour en arriver à ces choix, à ces récoltes que nous perfectionnons encore chaque année. Il faut songer aux choix successifs et empiriques qui ont été nécessaires pour obtenir les grands vins dont nous sommes responsables aujourd’hui : les terroirs, les cépages, les méthodes culturales, les assemblages. Le vin est un véritable symbole. Son usage est une cérémonie qui apaise, qui nourrit l’esprit, qui inspire les poètes, les musiciens, les écrivains. Ces bouteilles méritent une attention, un traitement de faveur pour être appréciées à leur juste mesure. C’est tout l’art de combiner le vin avec les plats d’un repas. En voulant accueillir avec faste ceux qui sont à l’autre extrémité de cette chaîne, nous voulons leur transmettre un message à l’intention des amateurs dont ils sont les représentants : Nos vins, par leur régularité, par leur longue existence, sont le fruit d’un investissement humain qui est réalisé à leur intention. Nous leur sommes reconnaissants d’être nos amis, même ou à cause de toutes leurs exigences. Nous sommes sensibles à la relation qui existe entre eux et nous à laquelle nous pensons tout au long de l’année. Bien entendu, vous nos invités d’aujourd’hui, vous êtes les premiers destinataires de ce message, qu’un e.mail ne saurait transporter sans l’appauvrir. Je termine en chargeant Denis Mollat, notre académicien du vin de Bordeaux, de transmettre à Laurent Courbu nos remerciements pour nous avoir prêté ces salons, et en excusant l’absence de notre maire, Monsieur Juppé, dont les occupations et préoccupations sont nombreuses en ce moment." Comte A. de Lur Saluces Grand Chancelier de l'Académie du Vin de Bordeaux